Description du projet
Dépistage du cancer : comment améliorer les résultats ?
En France le dépistage organisé des cancers a démarré au début des années 80 et a été généralisé à l’ensemble des départements en 2004. C’est une des priorités des 2 premiers plans cancer avec un co-pilotage du programme assuré par la DGS et l’INCa.
Le dispositif français s’appuie sur les professionnels libéraux mais son organisation (invitation, seconde lecture, rendu des résultats) et le système d’assurance qualité (contrôle qualité, formation et évaluation du dépistage) sont centralisés et pilotés par l’INCa via les centres régionaux de coordination des dépistages des cancers (CRCDC).
Et pourtant en 2020, les taux de participation au dépistage du cancer du sein restent en deçà de 50% pour un objectif de 80%, ceux du dépistage du cancer colorectal (31,9 %) n’ont pas augmenté très inférieurs à l’objectif européen de 45 %. Plus alertant encore, ces taux sont en baisse et très hétérogènes selon les régions : quels sont les enjeux ? les cibles ? les messages ? afin d’améliorer le dépistage. Comment s’assurer que tous les publics y ont accès ? Comment passer de l’incitation institutionnelle à l’appropriation par l’usager ? Le dépistage du cancer peut-il servir de modélisation à d’autres politiques préventives ?
Benjamin Gandouet, Directeur, Centre Régional de Coordination des Dépistages des cancers de Nouvelle Aquitaine
Directeur Général dans le secteur de la santé. Diplômé en [...]
Norbert Ifrah, Président, INCa
Le Professeur Ifrah a réalisé la majeure partie de son [...]